Assassinat de Coulibaly : Au-delà d'un braquage... le racisme
Le décès du président de l’association des Ivoiriens en Tunisie Falikou Coulibaly, lors d'un braquage, a provoqué une vague de réactions sur les réseaux sociaux, aussi bien parmi les Tunisiens que les Ivoiriens.
Acte isolé de délinquance ou pas, ce n'est plus le sujet qui inquiète le plus les uns et les autres.
C'est la discrimination raciale vécue par les gens de couleur, qu'ils soient tunisiens ou étrangers, qui est au coeur de la polémique aujourd'hui.
Pourtant, le cadre légal existe criminalisant toutes les formes d'exclusion. La loi organique n°11 de 2018 relative à l’abolition de toutes les formes de discrimination raciale, a été, en effet, adoptée le 9 octobre 2018, avec 125 voix pour, une voix contre et 5 abstentions.
Seulement, la culture de la marginalisation d'autrui et l'intolérance à l'égard de tout ce qui est différent semble enracinée depuis la nuit des temps, et a du mal à changer.